Rêve d'Orient chez Gustave Flaubert
L'Orient a été pour Flaubert le lieu d'une révélation esthétique. L’Orient devient symbole d’excès, de luxe, d’impossible, propice à enflammer l’imaginaire de l’écrivain et des artistes.
« Je rêvais de lointains voyages dans les contrées du sud ; je voyais l'Orient et ses sables immenses, ses palais que foulent les chameaux et leurs clochettes d'airain ; je voyais les cavales bondir vers l'horizon rougi par le soleil : je voyais des vagues bleues, un ciel pur, un sable d'argent ; je sentais le parfum de ces océans tièdes du Midi ; et puis près de moi, sous une tente, à l'ombre d'un aloès aux larges feuilles, quelque femme à lapeau brune, au regard ardent, qui m'entourait de ses deux bras et me parlait la langue des houris. »
A travers les œuvres de jeunesse :Madame Bovary ; Salammbo^ ; L’E´ducation sentimentale
2.15.0.0
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