Le droit d’exercice des vétérinaires étrangers et/ou juifs avant, pendant et après Vichy - Le parcours de Léon Palaria, vétérinaire juif roumain, et de plusieurs de ses confrères
Editeur(s) L'HARMATTAN
Collection(s) Historiques
Ean :
9782336572840
Date de parution :
11/12/2025
Résumé : La France, berceau de l’enseignement vétérinaire créé à la fin du XVIIIe siècle,
a très tôt accueilli des élèves étrangers dans les écoles nationales vétérinaires. Une fois diplômés, certains d’entre eux ne rejoignaient pas leur pays et restaient exercer en France. La plupart ont alors été plus ou moins rapidement naturalisés.
Cette tradition d’accueil, notamment à partir des pays de l’Europe centrale et
orientale, s’est accentuée dans le premier quart du XX e siècle. Mais le sentiment xénophobe qui se développe dans les années 30 va conduire le législateur à réserver l’exercice des professions médicales et paramédicales, dont celle des vétérinaires, aux Français. Seuls les vétérinaires déjà installés sont autorisés à poursuivre à vie leur activité.
Ces droits acquis sont remis en cause par le régime de Vichy qui restreint le
droit d’exercice aux seuls Français nés de père français. Des dérogations restent possibles pour les Français nés de père étranger, et, à titre exceptionnel, pour les vétérinaires étrangers précédemment autorisés à exercer. Une cinquantaine de vétérinaires ont sollicité l’autorisation d’exercer. Elle est refusée pour six d’entre eux, dont Léon Palaria, juif roumain qui connaîtra un sort tragique.
Dans le même temps, la législation antijuive de Vichy se met en place,
notamment pour les professions libérales. Du fait du faible effectif de Juifs
au sein de la profession vétérinaire, celle-ci échappa à cette législation, aucun
numérus clausus ne lui fut imposé.
En s’appuyant sur l’analyse des textes, les archives administratives et la
jurisprudence, cet essai présente la genèse et l’évolution de ces législations. Il en décrit l’application concrète pour les individus concernés, en insistant davantage sur ceux qui en ont subi les conséquences funestes
a très tôt accueilli des élèves étrangers dans les écoles nationales vétérinaires. Une fois diplômés, certains d’entre eux ne rejoignaient pas leur pays et restaient exercer en France. La plupart ont alors été plus ou moins rapidement naturalisés.
Cette tradition d’accueil, notamment à partir des pays de l’Europe centrale et
orientale, s’est accentuée dans le premier quart du XX e siècle. Mais le sentiment xénophobe qui se développe dans les années 30 va conduire le législateur à réserver l’exercice des professions médicales et paramédicales, dont celle des vétérinaires, aux Français. Seuls les vétérinaires déjà installés sont autorisés à poursuivre à vie leur activité.
Ces droits acquis sont remis en cause par le régime de Vichy qui restreint le
droit d’exercice aux seuls Français nés de père français. Des dérogations restent possibles pour les Français nés de père étranger, et, à titre exceptionnel, pour les vétérinaires étrangers précédemment autorisés à exercer. Une cinquantaine de vétérinaires ont sollicité l’autorisation d’exercer. Elle est refusée pour six d’entre eux, dont Léon Palaria, juif roumain qui connaîtra un sort tragique.
Dans le même temps, la législation antijuive de Vichy se met en place,
notamment pour les professions libérales. Du fait du faible effectif de Juifs
au sein de la profession vétérinaire, celle-ci échappa à cette législation, aucun
numérus clausus ne lui fut imposé.
En s’appuyant sur l’analyse des textes, les archives administratives et la
jurisprudence, cet essai présente la genèse et l’évolution de ces législations. Il en décrit l’application concrète pour les individus concernés, en insistant davantage sur ceux qui en ont subi les conséquences funestes
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