Les droits de jouissance : outils de planification patrimoniale - Aspects civils et fiscaux
DROIT BELGE
Face aux nouveaux défis des droits de jouissance : pistes de réflexion et solutions pratiques
Depuis la première étude consacrée aux droits de jouissance publiée en 2007 dans la collection « Patrimoines & Fiscalités », les évolutions en la matière furent nombreuses tant sur le plan pratique que législatif.
Le bail à vie qui connaît un regain d'intérêt, les nouvelles organisations d'occupation quotidienne qui ont vu le jour, et notamment le bail « kangourou » que le contexte social ou familial développe fortement , la jouissance d'un immeuble familial par un enfant qui n'est plus toujours analysée comme un acte de bienveillance, font souvent débat dans les règlements successoraux.
La loi du 4 février 2020, modernisant la matière des biens par le livre 3 du Code civil, a quant à elle ancré une conception inédite de la jouissance usufructuaire.
Outre une actualisation de la répartition des charges économiques entre l'usufruitier et le nu-propriétaire - que la jurisprudence avait progressivement dégagée - l'usufruit, redéfini depuis le 1er septembre 2021, confère à son titulaire des pouvoirs plus étendus, adaptés aux caractéristiques des actifs soumis à l'usufruit - notamment les universalités de fait dont la gestion financière ou économique est assouplie - et aux besoins de l'usufruitier - comme la nécessité de réaliser l'actif sous usufruit dans des contextes économiques fluctuants -, le tout pour une meilleure protection des parties.
Ces évolutions ne manquent cependant pas de soulever - et c'est normal - diverses problématiques que l'ouvrage cible. Aussi, les auteurs suggèrent, compte tenu des évolutions récentes, des pistes de réflexion et des solutions concrètes, à l'intention des avocats, notaires ou autres conseillers patrimoniaux.