Cinq critiques de la mathématisation du monde
Auteur(s) Pontoizeau (A01)
Editeur(s) L'HARMATTAN
Collection(s) Acteurs de la Science
Rayon(s) Epistémologie, philosophie des sciences, logique, Philosophie, SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
Ean :
9782336509921
Date de parution :
22/05/2025
Résumé : Mathématiser le monde est une évidence sans même s’interroger qu’il puisse en être autrement. Or, cette mathématisation fait l’hypothèse que l’ordre calculable serait inscrit dans les choses comme un secret à manifester dans toute la lumière des équations. Cette mathématisation est un projet philosophique, voire une artificialisation du monde par sa soumission à quelques lois primitives. Il s’ensuit une emprise cognitive de l’évidence qui irradie les esprits depuis les pythagoriciens. Nos cinq critiques la contestent et elles se font sous plusieurs aspects.
La première, psychologique, analyse les raisons de cette obsession des grandeurs et de la quantification qui relève d’une authentique pathologie.
La seconde, historique, décrit ce règne des nombres et des statistiques qui se développe dans une rhétorique conquérante, manipulatrice et dominatrice dans l’administration rationnelle des modernes.
La troisième, logique, étudie la pratique instrumentale des mathématiciens qui occulte la crise des fondements dans un déni des réalités dont celui du travail d’engendrement du langage symbolique.
La quatrième, épistémologique, mesure l’insuffisance de ces langages formalisés qui déforment la recherche jusqu’à sa distorsion, justifiant la répression sociale.
La cinquième, phénoménologique, s’intéresse à la fuite en avant de la cybernétique dans sa frénésie de codification en vue d’une réduction à la calculabilité qui culmine dans la violence symbolique jusqu’à devenir attentatoire à la dignité de l’homme, feignant de lui ôter sa conscience d’être dans l’intelligence artificielle.
La première, psychologique, analyse les raisons de cette obsession des grandeurs et de la quantification qui relève d’une authentique pathologie.
La seconde, historique, décrit ce règne des nombres et des statistiques qui se développe dans une rhétorique conquérante, manipulatrice et dominatrice dans l’administration rationnelle des modernes.
La troisième, logique, étudie la pratique instrumentale des mathématiciens qui occulte la crise des fondements dans un déni des réalités dont celui du travail d’engendrement du langage symbolique.
La quatrième, épistémologique, mesure l’insuffisance de ces langages formalisés qui déforment la recherche jusqu’à sa distorsion, justifiant la répression sociale.
La cinquième, phénoménologique, s’intéresse à la fuite en avant de la cybernétique dans sa frénésie de codification en vue d’une réduction à la calculabilité qui culmine dans la violence symbolique jusqu’à devenir attentatoire à la dignité de l’homme, feignant de lui ôter sa conscience d’être dans l’intelligence artificielle.
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