Le virus c'est l'homme
Le flic atypique Bertrand Morillo, qui a lu des livres pour faire malgré lui un métier ou ça ne sert à rien, incarne une sorte de contre-culture policière faite d'ironie désespérée et d'humour sombre, marque de sa profonde lucidité dans un monde de zombies télé-formatés. Il a un peu la poisse aussi... partout où il se pose les pieds, il s'enfonce dans les emmerdements. Pour ce Tome III, en vacances au Botswana il s'est retrouvé face à un serial killer qui envisage rien de moins, et sérieusement sinon c'est pas marrant, l'élimination de sept milliards d'humains... pour le bien de l'humanité. Il va renouer avec son père toxique pour déjouer les plans du dingo et, évidemment, ça ne va pas marcher comme il l'entendait. Heureusement qu'il est amoureux le gars, sinon, il se re-flinguerait.