Le Corps de Dieu en sa nudité et sa Majesté - Méditation sur le Saint Suaire
« Si je ne mets pas la main dans son côté, je ne crois pas ». Alors, Thomas, bouleversé : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
Le linceul : il y a deux mille ans ? Non, aujourd’hui ! Seulement le côté ? Non, le corps tout entier ! Uniquement Thomas ? Non, nous tous ! Jésus à portée de mains, de regard, de coeur… Nous restons saisis. Il aura fallu à Daniel Ange des années de recherches et de méditations pour, à coup sûr, soigner notre incrédulité, avec nous tomber à genoux, nous relever non plus saisis, mais guéris. Avec lui, nous parcourons une histoire stupéfiante liant l’Orient à l’Occident, nous découvrons les conclusions de la science, nous confrontons chaque fibre au récit des Évangiles.
Ainsi, à coup sûr, l’auteur peut-il poser notre main, notre raison et notre foi sur chaque plaie du Corps crucifié et glorifié. Dès lors, contemplant La Face douloureuse et lumineuse, je le sais désormais : toute la passion du monde est provisoire, toute souffrance temporaire. … Pas d’autre réponse aux questionnements de l’humanité. Pas d’autre solution aux maux de notre temps. Pas d’autre signe donné à cette génération évacuant Dieu mais ne pouvant plus se passer de Lui, sous peine de cesser d’exister. Le signe par excellence du Fils de l’Homme donné pendant ces trente-trois heures où Il se repose des trente-trois années de son labeur, des trente-trois heures années de son ultime combat. Je vois ce que je fais de Lui, par mon péché, et je contemple ce qu’Il fera de moi, par Sa Sainteté.